Le FUNK dans tous ses états

Echanges divers entre Funkateers autour de la musique ! (Besoin d'un avis, de conseils si vous connaissez pas : c'est ici aussi)
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h-ermes
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Messagepar h-ermes » 20/11/09 16:28

funkiness a écrit :ensuite, sur le plan rythmique, c'est infiniment plus riche (moins binaire disons) que le rock et la pop. Sans parler des arrangements, qui peuvent être extrêmement subtils ou, à l'inverse, d'une simplicité confondante (James Brown), mais avec toujours le même effet

techniquement parlant, l'accent sur le premier temps est l'élément caractéristique du funk. Et cet accent, ou plutôt sa récurrence, peut provoquer - en tout cas chez moi - une sorte de transe. Je suis littéralement ravi. Je sors de moi-même (é-motion, ex-istence)). C'est une puissante sensation physique, comme si je communiais avec les Dieux, comme si mon existence gagnait en épaisseur, et là les mots ne peuvent plus rien.


Autant ton premier point ne me semble pas discriminant - gospel et soul aussi viennent des champs de coton - autant cet aspect là me semble intéressant. Le rythme.

Et là encore, que le funk prenne aux tripes par sa rythmique extatique, cela me paraît sonner juste.

Pour prolonger ton lien entre présocratisme et funk, sans doute ce style musical, parce qu'il est fondamentalement rythmique, permet-il de traduire la pulsion et l'énergie humaine.

En parcourant l'article de Wikipedia sur le Funk, l'anecdote sur le terme même me faisait penser à ce que les Grecs appelle les epithumiai : tout ce qui fait que nous sommes en vie (besoin de bouffe, de baise, de rire, de dormir, ...). Du champs de coton au besoin d'affirmer son humanité par le rythme, d'affirmer ce lien qui nous réunit : la pulsion du coeur, celle du tempo. Le Funk ou la musique thymotique.

Voilà pourquoi le funk serait ex-statique comme tu le dis.

Ceci te semble-t-il fondé ou bien est-ce là le signe d'un délire ?

En tout état de cause, merci pour cet échange.

H.

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Messagepar funkiness » 20/11/09 16:48

très pertinente ton analyse mais c'est pointu, ça va dérouter

oui bien sûr, la soul et le gospel aussi plongent leurs racines dans les champs de coton mais s'ils ont exprimé et relayé la souffrance et la revendication noires, le funk, lui, y ajoute, comme tu dis, le rythme, un rythme très particulier. Surtout, il est citadin, urbain, et donc plus "raw"

c'est bien la première fois que quelqu'un me confirme un possible lien entre pensée pré-socratique et funk. Je pensais être le seul à délirer là-dessus :wink:

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Messagepar h-ermes » 20/11/09 17:36

funkiness a écrit : Surtout, il est citadin, urbain, et donc plus "raw"


A savoir ?

H.

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in the jungle groove
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Messagepar in the jungle groove » 20/11/09 17:41

funkiness a écrit :oui bien sûr, la soul et le gospel aussi plongent leurs racines dans les champs de coton mais s'ils ont exprimé et relayé la souffrance et la revendication noires, le funk, lui, y ajoute, comme tu dis, le rythme, un rythme très particulier. Surtout, il est citadin, urbain, et donc plus "raw"

j'ajouterais qu'au contraire de la soul, le funk (et le gospel d'ailleurs) est un exutoire, le rytme (des instruments mais aussi des chants - les hun de James et les good gods en sont l'exemple) et les textes permettent de ressortir une forme de rage/frustration d'où le côté "raw" (pas de fioriture, on sort ça tel qu'on a besoin de l'exprimer). Le funk exprime une forme virulente de réaction (elle est dans l'action) alors que la soul est plutôt une forme mélancolique (dans la constatation).

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Messagepar bluesygirl » 20/11/09 21:57

Les sensations sont personnelles, culturelles pour certains(es), etc.
Le Funk, bien lourd et gras (Raw Funk ?) dont je dirai qu'il peut manquer de "classe", de "style guindé" est celui qui me fait décoller, partir, hurler (véridique)... :mrgreen: C'est au-delà des paroles, que je ne maîtrise pas nécessairement mais parfois ces dernières simples, accessibles ont leur rôle à jouer.
Mais le Funk, n'est pas la seule musique qui me permet ce voyage sensoriel : le gwo ka (percus de toutes sortes quasiment), les sons afro et ses dérivés, le blues, le gospel : ces musiques font appel à mes sens, mes émotions, mon parcours de vie, etc. Tout ressort.
Et le Funk a ce truc en plus c'est qu'il peut générer une sorte de désinhibition de ma personne, tout comme le blues. Pour aller plus loin, je trouve que ces 2 genres musicaux sont parfois sexuels à mort.
Et le Funk, c'est parfois ce truc animal, sauvage qu'il fait ressortir en moi. Quand j'écoute Betty Davis, je me dis qu'elle a tout compris du Funk : son dernier album qui vient de sortir, Is It Love, Or Is It Desire, je l'ai écouté et n'ai pas osé écrire quoi que ce soit. Je vous jure que le titre 3, pffffffffff, no comment... Le premier, on se sent tigre, tigresse, on feule tout comme elle intérieurement, c'est SUBLIME...
Merci à Prince car sérieux, je crois que c'est là où je me suis dit, oups, c'est ça, c'est ça...
Je n'écoute pas que ce type de Funk, il y a celui qui fait que je bouge sagement, au risque de m'ennuyer au bout d'un moment et l'autre dont je raffole, dont j'aime les cassures de rythmes, les cris, etc.
Les années passent et ce truc perdure, ok je vais faire mes 3 ave maria. :5badair:


Image
(un clic sur la pochette pour extraits)


(J'ai hésité à le poster mais tant pis).

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Messagepar Wonder B » 21/11/09 21:23

En celà on peut aussi distinguer les différents funk issus des villes industrielles (comme tout le Funk de l'Ohio, Cincinatti, Dayton, Akron, Cleveland), Minneapolis aussi par exemple, et les funk 'ruraux' Louisiane, Alabama etc...

On voit çà par exemple au fil des géniales compilations
Miami Sound -- Rare Funk & Soul From Miami Florida 1967-1974 ...
New Orleans Funk -- The Original Sound Of Funk 1960 to 1975 ...
Southern Funkin' -- Louisiana Funk & Soul 1967 to 1979 ...

Et plein d'autres permettant de constater que si le funk est universel aux US, il a ses spécificités régionales! Un peu comme nos fromages de régions par ici...
Un dénominateur commun, l'odeur! Le fromage comme le funk libère des effluves 'roots' qui ne sont appréciées que par ceux dont l'odorat est éduqué! LOL
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Messagepar P-Bone » 22/11/09 12:14

j'éviterais d'accoler un genre à une personne, parce que la carriere ça bouge, on peut passer partout, cf Ray Charles ou Miles (qui n'a jamais vraiment été un bopper meme s'il a accompagné Parker)

par contre l'approche par les villes est super pertinente en matiere de musique noire américaine

et j'enfonce la porte ouverte une enieme fois: les styles sont avant tout les étiquettes qui permettent les rangements en magasin; ce qu'on sépare patiemment en sous catégorie est souvent rassemblé pele-mele sous l'étiquette R'n'B par les ricains (dans le meme genre on considere l'alternatif comme un style musicale alors que c'est une maniere de produire)
aspirer au meilleur, se préparer au pire, accepter ce qui vient....
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Messagepar Wonder B » 22/11/09 13:13

Tu as raison P-Bone, c'est bien comme çà que l'on pouvait définir les musiques auparavant quand les studios et les gens qui y étaient en permanence (ingés son, producteurs ou musiciens attitrés) FAISAIENT le son. Des villes pourtant proches comme Chicago ou Detroit étaient pourtant très différentyes dans leur manière de produire la musique dans les années 60. Malheureusement ces différenciations régionales ont progressivement disparu (avec l'avènement des home studios) au point qu'il est impossible de dire en écoutant un titre actuel s'il vient de Memphis, Nashville, Detroit ou New-York...

Quand aux étiquettes c'est un mal (ou un bien selon) typiquement européen. Aux US comme tu le dis tout est are enne bi, mais les Ricains n'ont jamais été forts en histoire et les afficionados des musiques que nous écoutons sont très très minoritaires. Bien moins actifs en tous cas que les anglais (maîtres du genre), et leurs homologues continentaux)
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Messagepar h-ermes » 22/11/09 13:58

P-Bone, tu soulèves ici un point que je trouve particulièrement intéressant. Malheureusement pour moi, je n'en suis pas encore à faire la différence entre les villes.

Wonder B a écrit :Tu as raison P-Bone, c'est bien comme çà que l'on pouvait définir les musiques auparavant quand les studios et les gens qui y étaient en permanence (ingés son, producteurs ou musiciens attitrés) FAISAIENT le son. Des villes pourtant proches comme Chicago ou Detroit étaient pourtant très différentyes dans leur manière de produire la musique dans les années 60. Malheureusement ces différenciations régionales ont progressivement disparu (avec l'avènement des home studios) au point qu'il est impossible de dire en écoutant un titre actuel s'il vient de Memphis, Nashville, Detroit ou New-York...


Du coup, cette différence P-Bone, Wonder B, outre le fait qu'elle soit le propre de ceux qui fabriquaient la musique, est-ce parce que l'industrie musicale avait intérêt à différencier / marketer la musique ainsi produite à l'époque ?

H.

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Messagepar funkiness » 22/11/09 14:19

l'intérêt de la différenciation, la commercialisation, arrive tout naturellement dans un second temps, une fois que des producteurs ont imposé leur griffe personnelle en créant un son ou un type d'arrangements (comme le Philly Sound avec Gamble & Huff ou McFadden & Whitehead).

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Messagepar lemangedisque » 22/11/09 15:54

Wonder B a écrit :Un dénominateur commun, l'odeur! Le fromage comme le funk libère des effluves 'roots' qui ne sont appréciées que par ceux dont l'odorat est éduqué! LOL


Enorme ! :lol: , à ne pas mettre au frigo donc....
j'exècre le funk tupperware !

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Messagepar Phil » 22/11/09 16:38

h-ermes a écrit :Du coup, cette différence P-Bone, Wonder B, outre le fait qu'elle soit le propre de ceux qui fabriquaient la musique, est-ce parce que l'industrie musicale avait intérêt à différencier / marketer la musique ainsi produite à l'époque ?

H.


Non H, c'était comme ça, tout simplement.

. Dans le temps, chaque studio avait un son particulier, avec ses propres musiciens, arrangeurs, producteurs.

Tu dis que tu n'en es pas encore à voir la différence entre les villes, mais si t'écoutes un morceau Motown et un morceau Stax (pour citer les 2 grandes entités discographiques de l'époque), ça te paraîtra évident.

Il faut é-cou-ter, tout simplement. Et dans la fra-ter-ni-té :lol: :wink:
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Messagepar h-ermes » 22/11/09 18:42

Phil a écrit :Tu dis que tu n'en es pas encore à voir la différence entre les villes, mais si t'écoutes un morceau Motown et un morceau Stax (pour citer les 2 grandes entités discographiques de l'époque), ça te paraîtra évident.

Il faut é-cou-ter, tout simplement. Et dans la fra-ter-ni-té :lol: :wink:


Disons que les différences entre Stax et Motown me semblent assez immédiatement perceptibles. En revanche, si je prends deux compilations de Funk (Bay area Funk et Midwest Funk), c'est pour moi beaucoup plus difficile... Certes, je perçois des différences, mais qui ne sont en aucun aussi sinificatives pour moi qu'entre Stax et Motown.

Je suis désolé d'être de ceux qui ont besoin d'être guidé pour comprendre et saisir ce dont il est question ici, de musique. Il ne s'agit donc pas que d'écouter, encore faut-il savoir, parfois, quoi et comment écouter. Et mes questions / interrogations n'ont pour seule vocation que de me faciliter mon éducation musicale.

H.

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Messagepar funkiness » 22/11/09 20:27

tu as raison h, difficile de voir de grandes différences entre les deux compils que tu cites

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Messagepar h-ermes » 22/11/09 21:16

funkiness a écrit :tu as raison h, difficile de voir de grandes différences entre les deux compils que tu cites


Or, difficile de considérer que la Californie, sa culture aient de grandes similitudes avec les red necks du midwest... et pourtant, je pense que ce que disait Wonder B est une vraie clé de compréhension...

H.

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Messagepar funkiness » 23/11/09 00:50

il faut dire que ces deux compils réunissent des 45t de raw ou de deep funk, genres qui ont visiblement traversé tout le pays, donc forcément ça sonne pareil

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Messagepar Phil » 23/11/09 01:15

funkiness a écrit :il faut dire que ces deux compils réunissent des 45t de raw ou de deep funk, genres qui ont visiblement traversé tout le pays, donc forcément ça sonne pareil


Tout à fait Funkiness. Ce sont tous des 45 obscurs, comme ceux qui sont sur les compilations Absolute Funk de Gilles Pétard.
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Messagepar h-ermes » 23/11/09 07:53

@funkiness & Phil

Cela veut-il dire que la caractérisation "Bay area" et "Midwest" serait un chouïa abusive si les morceaux réunis sont tous deep funk ?

H.

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Messagepar funkiness » 23/11/09 09:25

non, c'est du deep funk de groupes originaires de ces régions

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Messagepar Wonder B » 23/11/09 18:56

Le Deep Funk (pour simplifier une fois de plus, juste pour une meilleure compréhension!) n'est pas un genre en lui même, mais plutôt une étiquette créée par Keb Darge en Angleterre, et dont il a fait son fond de commerce.
A l'époque personne n'a jamais utilisé cette expression et même encore aujourd'hui les Ricains ne savent pas tous de quoi il s'agit.
En fait ce sont des 45t de funk brut, le plus souvent surfant ou imitant la veine initiée par James Brown à la fin des années 60 et au début des années 70;

Certains sonnent même comme du plagiat pur du Godfather.
Mais il faut reconnaître que dans le genre il y a des pépites incroyables.

Il s'agit le plus souvent de groupes ou d'artistes n'ayant produit qu'un ou à peine quelques 45t et comme ils ont tous le même objectif musical, leur localisation géographique n'a dans ce cas que peu d'influence sur le résultat final.
En revanche les sons régionax tels que décrits au début de ce sujet ont véritablement leur propre identité car ils sont tous originaux.
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Messagepar bluesygirl » 23/11/09 20:03

Quelle est la différence entre le Deep Funk et le Raw Funk : c'est similaire ou pas, car il y a l'idée du son un peu brut de décoffrage ?
Pour le Deep Funk, je cerne mieux, merci WonderB. :cool:

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Messagepar funkiness » 23/11/09 20:58

oui les deux sont proches bluesy

bien sûr Wonder B, tu fais bien de préciser que ces étiquettes sont arrivées postérieurement, comme les autres étiquettes du reste, mais c'est quand même un genre en soi

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Messagepar bluesygirl » 23/11/09 23:37

funkiness a écrit :oui les deux sont proches bluesy
Comment les distingues-tu à l'oreille ou historiquement ou autre : qu'est-ce qui les démarque ?

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Messagepar funkiness » 24/11/09 00:03

disons que le raw est plus agressif et "élémental"

le deep plus profond et mélancolique

c'est du moins l'idée que je m'en fais

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Messagepar bluesygirl » 24/11/09 00:39

funkiness a écrit :le deep plus profond et mélancolique
Mais toujours cet aspect dansant ou pas ?
Exemple : Raw Funk/Deep Funk ?
Tout ce que je sais, c'est que ça arrache, ça crie, ça secoue, c'est transe possible, cassure de dos, cassure des cervicales... :mrgreen: pour certains titres, pas tous. Les premiers en tout cas pour le second album... pfffffffff

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Messagepar Wonder B » 24/11/09 02:07

Personnellement je ne fais pas trop de distinction entre Raw et Deep... J'aurais du mal à citer un exemple plutôt dans l'un ou dans l'autre... Pour moi ce sont quand même des distinctions relativement commerciales pour estampiller les compiles des DJ's qui ont choisi leur camp.

Par contre Funkiness, il y a quand même pas mal de dénominations de genres qui nous sont parvenues telles qu'elles, des années où elles ont été créées...

Philly, Motown, Stax, Detroit ou Chicago (lire le super bouquin de David Pruter ICI), Philly, Northern Soul, bay area etc... sont des genres historiques à part entière.
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Messagepar funkiness » 24/11/09 09:57

bluesy, bien sûr que les deux groovent, c'est d'abord du funk

merci Wonder B pour les précisions (as usual)

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Messagepar Phil » 24/11/09 10:39

Wonder B a écrit :Personnellement je ne fais pas trop de distinction entre Raw et Deep.


Tout à fait Wonder, pour moi c'est la même chose. Ah, les étiquettes... :???: :wink:

C'est bien de mentionner le livre de Robert Pruter. :wink:
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Messagepar Wonder B » 24/11/09 12:03

Je l'ai acheté quand il est sorti Phil, et il m'a permis de bien comprendre l'histoire de la soul de Chicago... On ne peut pas faire mieux sur le sujet... Indispensable!
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